Eco-business

Contrôle de recouvrement de 4% sur les courses, les entrepreneurs de VTC n’excluent pas de mettre à l’arrêt leurs véhicules 

Mis à jour le 3 octobre 2024
Publié le 03/10/2024 à 4:00 , ,

Dans un communiqué, l’association des entrepreneurs de VTC (véhicules de transport avec chauffeur), revient sur le prélèvement de 4% sur les courses imposées aux propriétaires des véhicules de transport public et libératoire de la patente. Ils disent ne pas partager cette mesure, car ne disposant pas de justificatif, et n’excluent pas de mettre à l’arrêt leurs véhicules pour ce motif.

 

« Étant donné qu’aucun dispositif n’a été mis en place pour nous permettre de justifier le paiement de cette taxe et n’étant pas responsable du recouvrement des 4%, nous ne saurions être pénalisés par cette mesure de contrôle », lit-on dans le communiqué de l’Association des entrepreneurs de VTC en Côte d’Ivoire. Ces transporteurs réagissent à un communiqué de la Direction générale des impôts (DGI) en date du 25 septembre 2024.

Dans sa note, la régie financière informait entre autres les propriétaires de véhicules dont les VTC, d’une opération de contrôle des prélèvements de 4% sur les montants des courses. La DGI indiquait également que cette opération aura lieu du lundi 7 au mardi 15 octobre et du lundi 4 au mardi 12 novembre 2024.

 

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Le contrôle, précise la direction générale des impôts, s’effectuera en partenariat avec les concessionnaires de service de contrôle techniques automobiles et avec l’appui des forces de sécurité.

Pour les entrepreneurs de VTC, ce contrôle peut impacter leurs activités au point d’arrêter le travail.

 » Ce contrôle risque d’affecter nos activités et nous contraindre à mettre à l’arrêt tous nos véhicules n’ayant aucun moyen de fournir les justificatifs demandés », soutient l’Association des entrepreneurs de VTC en Côte d’Ivoire que dirige Djibril Camara.

 

Richard Yasseu 

 

 

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